LA FORCE DE LA DEUXIÈME FOIS : GARDER SA FRAÎCHEUR ET SA FOI, AVEC PLUS DE CLARTÉ ET DE MATURITÉ

Étudiante en Licence Santé à Lille, P. se prépare aux trois épreuves orales déterminantes pour son entrée en filière Maïeutique avec la boule au ventre : elle a manqué l’an dernier à une place près ! Or, cette fois, il n’y aura pas 8 places mais 2 ! Comment remonter sur le “ring” et appréhender le jury avec fraîcheur et conviction malgré les mauvais souvenirs et le stress ? Comment soutenir la pression croissante au fil des semaines en sachant que c’est la dernière chance ? Comment être excellente aux 3 épreuves pour se hisser au sommet ? La pression est à son comble, pour accéder à un métier dont elle rêve depuis tant d’années…

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F. a été reçue en maïeutique (et 3 autres filières) avec l’excellente note de 20/20 à son projet professionnel. Le jury fut donc unanimement convaincu, signe que l’on peut réussir, avec (et non pas contre) sa sensibilité et ses échecs passés : en continuant de grandir !

(Juillet 2024)

 

Les mots de P. :

“ Il n’est jamais facile d’accepter l’échec à un concours, de surcroît lorsque vous le manquez à une place près … Cela crée un profond sentiment d’injustice, de ras-le-bol après une année de travail acharné.

Étudiante en Licence Santé à la Faculté de Médecine et Maïeutique de Lille, je rêve de devenir sage-femme depuis le collège. Pour ma seconde et dernière chance de réussir le concours, j’ai voulu mettre toutes les chances de mon côté en me faisant accompagner dans la préparation de l’oral. C’est alors qu’une amie de lycée m’a parlé de Carine et du travail qu’elle avait effectué à ses côtés pour l’obtention de sa place en médecine à la faculté de la Sorbonne à Paris.

Carine a très gentiment accepté de me prendre dans son équipe, malgré le fait qu’elle ne connaissait aucunement le fonctionnement de ma faculté. Elle a pris le temps de me connaître et s’est approprié les spécificités de mon université.

Le premier échange entre Carine, mes parents et moi-même a été décisif, dans le sens où elle nous a expliqué qu’il me fallait avant toute chose « digérer » l’échec de l’an passé. Elle nous a parlé d’un travail d’accompagnement qui n’avait pas comme seul but l’obtention d’une place en maïeutique mais aussi celui de me permettre d’avancer dans ce que j’aimerais faire de ma vie. La confiance entre nous était née, nous pouvions commencer à travailler.

 Le défi à relever n’était pas simple : Il me fallait prendre de l’assurance pour un exercice que je n’appréciais guère et il n’y avait que deux places en maïeutique.

Entre deux séances de travail hebdomadaires, Carine me guidait dans l’élaboration de mon projet professionnel, me donnait des pistes de réflexion, tout en cherchant de son côté bon nombre d’éléments sur ce beau métier.  Chaque séance était pour moi une remise en question du travail effectué jusque-là, parfois je doutais de ma capacité à y arriver, mais Carine était là, encourageante et bienveillante, sans perdre mon cap de vue. Semaine après semaine, mon projet a grandi, tel un fœtus dans le ventre de sa maman. Il a pris forme, a gagné en crédibilité et en professionnalisme. Carine m’a obligée à sortir de ma zone de confort, en me questionnant sur le pourquoi, le comment de ce métier elle m’a aidé à gagner en lucidité et en pertinence pour un dialogue plus juste avec le jury lors des questions. Elle m’a aidé avec beaucoup de talent à trouver les mots justes.

A l’issue de l’oral, avec notamment un incroyable 20/20 au projet professionnel, j’ai été admise non seulement en maïeutique mais aussi en médecine, pharmacie et kiné. J’ai, conformément à mon rêve de collégienne, choisi de devenir sage-femme et suis intimement persuadée que Carine a plus que contribué à faire que ce rêve devienne réalité. ”

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A., étudiante en médecine, fait la différence